lundi 31 décembre 2007

fin cochon, élo rat

2007 en chinois fut au cochon de feu, désormais
2008 sera au rat de terre, plein de surprises
alors je vous en souhaite d’étonnantes
voilà une année favorable à la littérature
et puis, la paix dans le monde – s’il vous plaît
j’ai eu ma dose de répétitions de l’histoire des guerres
non mais, quand est-ce que ça va faire?

***
pour mon singe à moi ce sera :
une excellente année où tout me réussit
pfff même l'amour serait favorisé

***
un moment comme en ce moment je me dis
qu’il me faudrait monter au party
parce que c’est la fin de l’année un deux trois go
aller dans l’énergie des autres dans le monde
mais là j’écoute le dernier daran
en expiant mon détriment, pour le principe
de recommencer autrement

et puis il faut bien que j’inscrive au blogue
quelque chose d’indubitablement émotionnant

daran-par altanouk
.

lundi 24 décembre 2007

cadeaux de noël

j'espère vous avoir courriellé mon «joyeux noëlf»
pour que vous puissiez le donner à votre image
http://www.elfyourself.com/?id=1615993340

j'espère avoir bien expié tout au long de l'année
pour que la paix nous soit accordée

***
jour de tv : aucune nouveauté à l'occasion de noël
toutte du réchauffé, ou pour nous faire brâiller
sauf ce documentaire sur les traces du père noël
jusqu'en finlande, jusqu'à l'anarchie saturnale
et notre plus beau sapin qui meurt pour new york

jour de ménage : cent courriels restaient perdus dans l'ordi
et 544 ont été passés en traitement choc
archivés, nettoyés, gravés, et rejetés, pour beaucoup
ça me fait penser que mon imac aussi devrait se reformater

jour de mère : on est encore toute seule chacune de son côté
fille unique de mère monoparentale, joyeux party
j'ai toutefois réussi 24 minutes de conversation

jour d'alcool : à peine quelques gorgées de st-rémy xo
des restants de l'année, et sans compagnie cette fois
somme toutte pas mal trop sobre
j'aurais ben don dû me fournir chauffeure chez nez rouge

















steve hogarth, de marillion - qqpart en angleterre


***
donc au final, mon noël, il s'est fêté le 20 déc, chez olivier
(yé! c'tait avant noël c't'année...)
avec anouk anik lyne roberto romy et milann... et daran et marillion
(il manquait sy., mais bon, viendra-t-il jamais?)
j'y ai offert toutes mes premières tricotées, pour être utiles :
les bas orange , pour roberto - en concert de feu de saxophone
les pantoufles camouflage, aux 450 - en témoignage de gazon
l'écharpe de princesse, pour romy - comme celle de sa mère
le chaton rembourré, pour milann - comme mon gaspard
il se pourrait que j'aurais du talent? serait-ce de l'adresse...
en tous cas, faut pas toutte écrire dans son cv...

et puis - des mots - un poème aimanté - pour les frigos
qu'on découpe - et qu'on assemble - en phrases aléatoires
des encadrements aimantés aussi - pour les photos
j'ai écrit un poème aussi, que j'immortalise, et c'est une première
c'est toujours agréable de donner... de recevoir aussi, je suppose

reste que
je le sais : je suis repartie regaillardie, pleine d'énergie
pour traverser le 24 au soir - et le 25 aussi, toute seule
comme en ce moment - et donc alors finalement
ça y est, on peut maintenant passer à la nouvelle année
et : pourvu que ma numérologie soit meilleure

***
ça marche en tous cas, jusqu'à tout de suite
j'arrive pas encore tout à fait à déprimer

***
je prendrais cependant quelques litres bien mélangés
de gin-tonique-citron, en cadeau surprise, en ce moment
(un ipod aussi (ou nano), 100 pi de câble réseau dsl
pour internet en haute vitesse svp je le mérite,
le tuyau d'en avant du système d'échappement toyo 91,
une carte wifi macosx, une demi-baguette de pool pas fêlée,
mon nom dans le 15e album de marillion à venir,
un cours et le permis de routière longue distance,
un passeport, une hutte, un site de plongée, du soleil,
du courage pour écrire des demandes de soutien en poésie,
de la créativité pour oser sculpturer mon ordinaire,
un chum, du sport, quelques objectifs à moyen terme,
et : une job, qui pourrait être à (montréal).

je vous souhaite en tous cas de recevoir
tout le vent qui chahute sa tempête de solstice
joyeux noël


(et toutes mes condoléances au monde du jazz
qui vient de perdre son meilleur pianiste
oscar peterson)

.

mercredi 5 décembre 2007

brouillonne bélangère

bon, quelle soirée :
me voilà bien déçue, bien marrie et dévastée au final
de n'être pas au centre culturel de l'université
pour entendre le dernier show de celui
qui m'a appris autant sur l'écriture de chansons
de bonheur de simplicité et de vortex-yé
que richard desjardins dans ses ouragans-wo
(j'espère que des ami-es y sont)

daniel bélanger, oui, est dans ma ville
et je n'y suis pas pour l'aimer «live»
(mais cette salle... grande... et vendue d'abonné-es)
(et tout cet argent du mois de noël...)

(et puis me voilà minimalement - rationellement consolée :
serait mieux en granada intime, rempli craquant de «vibes»
mais bon qui serais-je pour r'noter hors le clocher...)

n'empêche, je vous ai pas dit sans doute que...
qu'il est un rêve dans mon coeur-cerveau, daniel,
et que parfois - en pleine folie-joie en moi - je suis
au même endroit, en sa compagnie, et, il me parle
pendant toute une journée (le 27 mars, svp)
(et puis j'aurais tellement voulu l'interviewer à sh.
pendant que j'y étais, à la radio)
...comme jean-louis millette (brésoles-dragonfly-orange-taxi)
comme robert lepage (celui des aiguilles et l'opium)
pour qui je ferais une lampe dans un décor
si mon corps pouvait servir au théâtre
comme untel veut se donner à la science

c'est vous dire...

mardi 4 décembre 2007

publier des ténèbres et conspirer

alors me voilà assise sur cette grande décision :
renouerais-je avec la phase anale et bien sûr je m’explique :
oui ou non publier sur le web quelques recueils inédits
attention aux droits d’auteure et tout, oui je sais
et quels mots voudrait-on me copier-coller?

***
qui a déjà visionné un film de Max Castle?
et puis, qui saurait réaliser (qqn comme lui) le film abyme de ce livre
la conspiration des ténèbres (Flicker), de Theodore Roszak ?
(pour amant-e de vieux films et de catacombes et de subliminal)
…sensations parallèles à revoir cet après-midi Cinéma Paradiso
…et toujours aussi ravie de la techno-dvd-câble-chez-soi

***
donc, j’ai entre autres ce poème, écrit il y a quelques années
pour Christian R., regretté proprio du plus sympathique bistro taverne
« ce bar où j’allais tous les soirs / près de la route qui n’en finissait plus »
(ces vers sont de Yves Boisvert – on fréquentait le même haut-lieu)
écrit en miroir aux quatre vers d’Alphonse Piché, suspendus au Zénob
(trois-rivières – prix piché de poésie – oui, tout est lié)

mais la saveur du bar a changé, et ce poème n’est plus d’actualité
alors j’hésite, voilà… je voudrais pas qu’on se fasse des idées…
après tout, je déteste presque ce qu’il en est advenu…

***
et si les logiciels-espions qui survolent continuellement les mots et les syntagmes échangés sur internet en venaient à buter sur la conspiration des ténèbres du livre de roszak qui figure justement dans ce blogue inoffensif somme toute et qu’on me scrutait à la loupe
qu’arriverait-il à mes recueils, seraient-ils traduits ou vendus
comme couverture utile à quelques messages passés en douce
et si la poésie servait à quelque pirate au final?

***
ce qui m’amène un bref souvenir de françois-x-files comme on disait
qui en savait plus long sur le grand complot mondial (avec majuscules)
que la bande des 121 qui se réunissent annuellement, en secret bien sûr,
qui ont alors ourdi le lynchage de conrad black il a quatre ans
(peut-être je devrais pas écrire son nom au complet…)
et que le voilà donc condamné
amusante, cette coïncidence, et à qui le tour prochain?

***
unenthüllte et sallyrand, orphelins et cathares
et zip lipsky, orson welles et Max Castle
le sallyrand
le roman

***
lecture pas encore terminée... c'est long.
j'ai nettement préféré Le Pendule de Foucault et DaVinci Code
mais bon, faut bien s'ouvrir au vieux cinéma...

lundi 3 décembre 2007

triptyque de saison


c’est à l’immensité qui se hâte
dans les replis de ce parcours vallonné
que je mesure ton pays sur ma page tracé
comme une route déroulée à l’infini
où je me perdrai pour vivre totalement
ce rai de soleil aléatoire

tu brasses de l’air dans mes neurones
et le court-circuit que tu y laisses
aura l’énergie de vivre encore
jusqu’à ce que l’hiver se retire des fenêtres
et me jette dans le vent
________________


parce que je suis de ces âmes
qui naviguent à flots
quand la vie se suspend
à ce qui reste d’intact
du mouvement de la terre :
l’espérance des saisons

________________

je suis cette larme fraîche au printemps
et cette autre lumière stridente sur l’été
je vis entre les pluies une vie temporaire
en marge du souffle des pierres
où je germe, où je survis
où je vois des soleils d’auréales
et j’arrive à peine au bout de mon encre
à dire qu’il fait beau

je suis cette promesse d’éternelle naissance
même enfouie sous des tonnes d’hiver

où êtes-vous coup de tonnerre


samedi 1 décembre 2007

pour la chasse

la chasse et nelly - l’élan et la langue


alors j’ai cette idée, de la wouatche
d’une proie, et des grands courants d’air
un spot de vacances aussi,
bâti à même l’habitude des années
jamais j’aurais pensé aux livres
qu’on y emmène
tout parfumés de boucane
tout imprégnés d’alcools renversés
racontant des histoires
mais lesquelles et pourquoi
en altitude

et cet homme surgit cette année
un soir de gin-en-fête fumant sous la pluie
pourquoi lui pourquoi à ce moment-là
il m’apprend qu’il lit nelly arcan
à ciel ouvert
en pleine jungle de chasse au chevreuil
dans les silences de l’élan en forêt
au moins je sais de quoi il parle
et pourquoi il chasse proprement
et pourquoi je comprends pourquoi

mots allaire

une rencontre de poésie et de théâtre
un signe de cette bonne étoile
de qui je doutais

malgré tout, il était moins une
encore poursuivre un temps
le chemin des incendies
;-)

encore une fois

Un déclic tout simple. Une brève étoile dans l’œil. Et puis, la joie.
Et depuis, un sourire qui s’accroche.
Enfin peut-être, voilà novembre terminé.
Je saurais m’habituer à sa fréquentation.
Et à ce soleil au milieu de nos rencontres.
C’est peut-être aussi que daran.

***

merci d’être si près de mes frontières imprécises
merci d’être entier, si entièrement vrai
même si tu mens peut-être, moi je te crois bien
comment je saurais voir ce qui m’aveugle

merci de ta science à formuler les réponses
merci des questions merci des conversations
même si j’ai l’orgueil tout amolli
comment tu sais réussir à me faire sourire

(refrain)
si par un soir on s’emmenait plus loin
si par hasard j’en croisais le chemin
comment toucher ta main
si par hasard je m'échappais


merci des joies merci des angles et des coins merci
j’ai tellement d’allure à tout rater (bridge :)
merci de me laisser folle
dans tout ce qui se peut
merci d’être là
en tous cas

refrain


***

page deux


je fais tout ce que j’ai en mon possible
pour avaler cette urgence que j’ai de toi
dans tout ce qui est possible de toi
d’écriture automatique de toi
je me déchire et puis de toute façon
me voilà ivre - morte ou vive
au hasard dans le tas à mi-chemin
encore une fois dans ce blogue
en tous cas

***

seizons saison

au moins le jus des jours reste intact
au moins ça coule dans les guitares
tout au plus trop électriques
encore quelques claviers
pour encore quelques mots
au moins

brandy doodle
si j’ai à dire de ces épices xo-x
j’ai seize ans d’âge
et daran dans mon samedi

.