mercredi 22 avril 2009

vendredi 17 avril 2009

aller d'avant

je suis passée tellement près de mon ancienne vie
ce soir ordinaire, étiré d'une attente inutile
je suis passée à peu près de l'angine de poitrine
quand j'ai souri, poliment, à mon pire cauchemar
apparue en groupe, en marchant sur l'asphalte

je suis passée tellement près de lui par elle
que je suis partie, un vendredi de blue grass
sans le voir, sans qu'on l'ait vu alentour
pas prête du tout, m'a-t-on dit, à me voir
la détresse et la joie du hasard tout mêlées

parce que la route va d'avant
et que je suis passée à la petite cuillère
déjà - mais n'est-ce pas tout ordinaire...

jeudi 26 mars 2009

veillée festive

curieux comme ces ciels remplis de joies
s'embrument au moindre détour de lune
dans la foule dans la bière et sur
toutes les tables de conversations incongrues
qui finissent par des sourires sincères
quand les corps n'en finissent plus
de se happer par inadvertance

encore lui encore moi
encore la fin d'un cycle
encore le début de montagnes russes
encore qu'elles soient de calgary
cette fois cette foi m'atomise
et je grimpe les routes houleuses
en toute inutilité

et je n'y peux rien du tout
peut-être encore cette fois
une joie incongrue sur fond de ciel
sur voyage de plein gré
en mode anniversaire
me génèrera une vie neuve
sur fond d'homme impossible

pourvu qu'au bout il existe
cette flamme qui ne s'éteint jamais

lundi 19 janvier 2009

surprise au corps

soir d’encre à l’autre bout du monde
alors qu’alentour d’ici, l’afflux des images
se fabrique des séquences de camions
pour traverser les heures en attente…

et le garage soudain a chaviré dans la lumière
là où les astres s’étoilent sur les draps
quand tu me traverses et que je clignote
la bouche en feu sur tes asphaltes
quand nos lèvres s’arriment à la croisée
de nos chemins de contrebande et
que les hivers troublés d’autoroutes
qui s’en vont et qui reviennent
arrivent enfin à destination :

je mange à même tes yeux
ce traffic de frissons impromptus
je garde l’odeur de ta peau sur mes joues
j’ai toute ta marée haute dans le ventre
quand tu repars sous d’autres latitudes
et le désir qui s’est enflé jusqu’à ma bouche
s’épivarde des mots jusqu’au désert
où tu me laisses en plein vertige

nous serons encore
il nous faudra du feu
nous avons du feu

jeudi 1 janvier 2009

bonne année!


je vous souhaite l'enthousiasme de réaliser de vieux rêves
l'inspiration de vous engager dans de nouveaux projets
et la passion nécessaire pour transformer le quotidien
en une multitude de parcours fabuleusement tripatifs !