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Kyrie eleison.
Klaxon : kyrielle kitsch.
Kermesse karaoké, khôl et kir, korrigan / koala. Kérosène et kilomètres.
Kaléidoscope kantien et kamikaze kafkaïen. Kabbale : karma kif-kif.
Knock-out, ketchup. Kleenex.
Litanies.
Attention : longue suite intenable de circonstances modélisées.
Il fait soir, c’est sortie gin-en-fête, même pour dire encore tous les mots des musiques de fond. Alcools et déguisements, se jeter chez les loups, et chercher l’esprit malin, sous des airs de tendre main. Encore faire du chemin dans des contrées passées, encore brûler vif. Encore un idéalisme transcendantal qui circonvient, où s’agitent des images en désordre, me sombrant jusqu’au lendemain. Et je n’interpète que les allégories et les métaphores : dans la totalité de mes actions passées, prise dans le tissu serré de mes vies d’avant, je redeviens au matin cet individu transitoire en quête d’états de nuit.
De quoi encore saigner la veine du blogue. Rideau.
Miroir.
Miroir, miroir, dis-moi, vers où je vais et qui est-elle. Maudites soient les travées centrales où je m’enlise toujours, désertant les soleils ordinaires pour les mirages quotidiens. D’où sort-il qu’elle se déploie sur deux faces, que celle-ci cache la lune et que celle-là s’éclate les réverbères. D’où vient-il que je le rencontre toujours par hasard, au beau fixe des saisons, sur les perpendiculaires des canyons. Et d’où repartir quand les astres s’entrechoquent. Encore un cinéma de joie qui s’atermoie, encore les dialogues sauvages, encore les cascades de mots, encore un théâtre de boulevard. Toujours le même scénario.
jour de la terre
Il y a 15 ans